Carnet d'exploration botanique du massif de la Clape.
Plantes emblématiques & médicinales des garrigues du massif de la Clape
La représentation des Cistes
Chez les naturalistes anciens, les traités des simples
Une description des Cistes de la Méditerranée Orientale, de la cueillette et de l'utilisation du Ladanum.
- Cistus & Kisthos vient du grec κίστη, kistê, du latin cista signifiant panier, boite, faisant allusion à la forme de ses fruits
- Le ladanum (aussi nommé lédanum, labdanum, ladanon) est une gomme-résine brune d'odeur balsamique, produite par les Cistes ladanifères, les Cistes de Crête, les Cistes à feuilles de Laurier et les Cistes de Montpellier. Ce sont les poils sécréteurs glanduleux des feuilles qui fournissent cette oléorésine lors de leur éclatement en juillet-août.
Description olfactive: Note de fond, odeur ambrée, boisée, tenace.
Hérodote, Ve av. J.-C.Les Histoires livre III, Thalie, CVII & CXII.
Mot utilisé: λήδανον
- Hérodote: historien et géographe grec.
- Il mentionne pour la première fois la résine de certains cistes sous le nom de lédanum, sans décrire l'arbuste dont elle est issue.
- Parmi ces Cistes, seul celui de Crête (Cistus creticus L. anciennement dénommé C. incanus L. , C. villosus L.) a une aire de distribution compatible avec la description d'Hérodote (Méditerranée orientale).
- Affectionnant plutôt les sols siliceux, aucun de ces Cistes n'est présent dans la Clape
Du côté du midi, l'Arabie est le dernier des pays habités. C'est aussi le seul où l'on trouve l'encens, la myrrhe, la cannelle, le cinnamome, le lédanum.
Le lédanum, que les Arabes appellent ladanon (lā́danon), se recueille d'une manière encore plus merveilleuse que le cinnamome. Quoique très odoriférant, il vient dans un endroit d'une odeur très-désagréable, car on le trouve dans la barbe des boucs et des chèvres, ...
Théophraste, IVe av. J.-C. Recherche sur les plantes Livre 6 II
Mot utilisé: κίσθος
- Théophraste: Philosophe grec mais aussi botaniste et naturaliste.
- Il classifie les plantes selon le critère de la croissance en 4 catégories: Arbres, Arbrisseaux, Sous arbrisseaux et Herbe
- Il est le premier à nommer ces plantes, Ciste (Kisthos)
Cistus & Kisthos vient du grec κίστη, kistê, du latin cista signifiant panier, faisant allusion à la forme de ses fruits - Sans faire allusion à la résine, il classifie les cistes en espèces mâles (pourpre, cistus creticus) et femelles (blanche) sans décrire celle-ci.
Du kisthos, Ciste ils distinguent deux sortes, "mâle" et " femelle" en ce que le premier est plus grand, plus dur, plus brillant, et a une fleur pourpre; les deux sont cependant comme la rose sauvage, sauf que la fleur est plus petite et inodore.
Dioscoride, Ier ap. J.-C.De Materia Medica (Περὶ ὕλης ἰατρικῆς), I, 126, 128
Mots utilisés: κίσθος ou κίσθαρον - kistharon ou κίσσαρον - kissaron (126), λῆδον (lēdon) (128)
- Dioscoride: Médecin, pharmacologue et botaniste grec.
- Il classifie les plantes selon leurs propriétés curatives, condimentaires, aromatiques ou toxiques.
- Mentionne pour la première fois la résine de certains cistes sous le nom de lédanum
1-126. KUSTOS ARREN, KUSTOS THELUS
Le Kistos (appelé aussi cistharon ou cissaron) est un arbuste qui pousse dans les endroits rocailleux. Il a de nombreuses branches basses pleines de feuilles rondes, noires et rugueuses. Les fleurs du mâle ressemblent à celles du grenadier, mais celles de la femelle sont blanches.
1-128. LADANON
Il existe également un autre type de kistos, appelé ledum par certains. C'est un arbuste poussant de la même manière que le ciste, mais il a des feuilles plus longues et plus foncées, acquérant un peu de graisse au printemps. La force des feuilles est astringente, faisant tout ce que fait le ciste. Ce que nous appelons ladanum est fabriqué à partir de cette plante.
Pline l'AncienHistoire Naturelle Livre XII, XXXVII & Livre XXIV, XLVIII
Mots utilisés: ladanum, cisthos & hypocisthis
- Pline l'Ancien: Écrivain et naturaliste romain.
- Pline décrit les Cistes en croyant décrire le lierre.
Il reprend la distinction faite par Théophraste entre les plantes males et femelle des Cistes sur la base de leurs caractéristiques morphologiques. - Il mentionne aussi l'endoparasite de certains Cistes, la Cytinelle ou Cytinet Cytinus hypocistis dont la floraison s'étend d'avril à juin.
L'Arabie se glorifie encore du ladanum. Plusieurs auteurs ont rapporté que cette substance est le produit d'un hasard et d'un mal fait à l'arbre odorant.
Des auteurs appellent Léda le végétal de l'île de Chypre qui produit cette substance (aussi écrivent-ils ledanum)
De la sorte, en Chypre comme en Arabie, deux espèces de ladanum, l'un terreux et l'autre artificiel; le terreux est friable, l'artificiel est gluant. On dit encore que le ladanum est le produit d'un arbrisseau de la Carmanie transplanté par les Ptolémées au delà de l'Égypte.
Les Grecs donnent le nom de cisthos, nom très voisin de cissos (lierre), à une plante plus grande que le thym, et qui a les feuilles de l'ocimum. Il y en a deux espèces. La plante mâle a la fleur rose; la plante femelle, blanche... C'est surtout au pied de ces plantes que vient l'hypocisthis.
La classification de la famille des Cistacées (Cistaceae)
Avant Carl von Linné, les tentatives de classification
Charles de l'Ecluse (Carolus Clusius | XVIe s.) Rariorum plantarum historiaMots utilisés: Cistus, Ledon
Botaniste Flamand, il publie "Rariorum plantarum historia" en 1601 dans lequel il regroupe sous un même nom des plantes présentant des affinités morphologiques.
Il divise la famille des Cistes en trois genres: Cistus mas, Cistus femina et Ledon.
Il utilise en se réfėrant à Théophraste, les qualificatifs anciens Cistus mas (ciste "mâle") et Cistus femina (ciste "femelle")
Le genre Ledon regroupe les Cistes qui produisent la résine.
Il décompose les genres par classe. Dans le genre Cistus femina, il décrit la troisième classe sous le nom de ChamæCistus (du grec χαμαί, chamai, signifiant à terre, couché) dans laquelle on retrouve entre autres des espèces des genres Fumana & Helianthemum.
Désignation de Charles de l'écluse | Nom commun actuel | |
Cistus mas | Cistus mas I | Ciste cotonneux |
Cistus mas V | Ciste crispé | |
Cistus femina | Cistus femina | Ciste à feuilles de Sauge |
Ledon | Ledon I angustifolium | Ciste ladanifère |
Ledon I latifolium | Ciste à feuilles de Laurier | |
Ledon latifolium II majus | Ciste à feuilles de Peuplier | |
Ledon V | Ciste de Montpellier |
Frequens est hic Cistus cùm Hispania, præfertim ea parte quæ Bætica appelalatur, tum in Lusitania, Gallia Narbonensi, maxime Setio monte
Ce ciste est fréquent en Espagne, dans cette partie qu'on appelle l'Andalousie, ainsi qu'au Portugal, dans la Gaule Narbonnaise, jusqu'aux collines de Sète.
Dans le groupe des Cistes "femelles", il décrit le Ciste à feuilles de Sauge, Cistus femina (cistes à fleurs blanches) que l'on peut trouver dans la région de Montpellier.
A propos du Cistus femina: Ciste à feuilles de SaugeNarbonensis Galliae incolae, que circa Mompelium vicinisque locis habitant meo tempore mouges vernacular lingua dicebant.Cette plante était désignée sous le nom de "mouges" par les habitants de la région de Montpellier
Du roman mouges, mouges en languedocien qui donne mougères, lieu planté de Cistes.
Dans le groupe Ledon
A propos du Ledon V: Ciste de Montpellier
Nihil isto Ledi genere vulgatius toto Valentino regno, & Narbonensi Gallia, ubi aliud Ledum non observabam: sed in plerisque alijs Hispaniae & Lusitaniae locis etiam in venitur.
Cette espèce de Ciste est fréquente dans la Gaule Narbonnaise et le royaume de Valence.
Joseph Pitton de Tournefort (XVIIe s.) Institutiones rei herbariæ, Tomus I
Botaniste français, il publie vers 1694-1700, "Eléments de botanique, ou Méthode pour reconnaître les Plantes | Institutiones rei herbariæ, Tomus I" dans lequel il classifie les plantes en Classe/ Section/ Genre. Il établit une distinction claire entre genre et espèce.
Dans la Classe VI (Herbis et Suffruticibus, flore Rosaceo | Herbes et buissons, fleurs roses ), il considère deux genres placés dans des sections différentes:
- Helianthemum (Du grec helios, soleil et anthos, fleur)
Les espèces du groupe Chamæcistus de Charles de l'Ecluse se retrouvent placées dans ce genre. - Cistus.
Helianthemum | section II: genre XVI
De Herbis flore rosaceo, cujus pistillum aut calyx abeunt in fructum unicapsularem
Il classe l'Hélianthème dans la section des fleurs en rose dont le pistil ou le calice devient un fruit à une capsule.
De Herbis flore rosaceo, cujus pistillum abit in fructum multi capsularem
Il classe le Ciste dans la section des fleurs en rose dont le pistil devient un fruit à plusieurs capsules.
Désignation de Tournefort | Nom commun actuel | |
Ciste mâle | Cistus mas, foliis undulatis & crispis | Ciste crispé |
Cistus mas, major, folio rotundior | Ciste cotonneux | |
Ciste femelle | Cistus foemina, folio salviae | Ciste à feuilles de Sauge |
Ciste qui porte le Ladanum | Cistus ladanifera Hispanica | Ciste ladanifère |
Cistus ladanifera Monspeliensium | Ciste de Montpellier |
L'après Carl Von Linné
L'abbé P.A. Pourret (XVIIIe s.) Monographie des CistesEn 1783, l'abbé Pourret, botaniste Narbonnais, publie son projet d'une histoire générale de la famille des Cistes. A l'inverse de Linné qui n'avait défini qu'un seul genre Cistus pour les espèces Européennes, il divise cette famille en Cistes proprement dits (Cistus, correspondant au genre Cistus de Tournefort) et en Cistes improprement dits, les Hélianthèmes (Cistus-helianthemum).
Dans le genre Cistus, il décrit 22 espèces dont certaines hybrides, fruit de ses explorations botaniques dans les Corbières et le massif de Fontfroide.
A propos du Ciste cotonneux
Il croît en abondance aux environs de Narbonne , où on le trouve très souvent avec l'Hypociste attaché à ses racines. On l'y a appelé Moucho comme la plupart des grands Cistes. On le trouve aussi communément en Espagne, où on le nomme Estepa.
A propos du Ciste à feuilles de Peuplier ou Ciste de Narbonne
Il croît aux environs de Narbonne à l'abbaye de Fontfroide et dans toutes les Corbières où on l'appelle Argenti, ainsi que toutes les espèces qui se rapportent au Ledum des anciens. Il est aussi commun en Espagne et en Portugal. On l'y appelle vulgairement Xara, Xargana ou Xaron; à Grenade on l'appelle Xara-Slepa, du nom que les Castillans donnent au Ciste à feuilles de sauge.
La classification actuelle
Origine et évolution
- Clade: Groupement de plusieurs embranchements de plantes ou d'animaux contenant l'espèce ancestrale unique (ancêtre commun) et tout ses descendants ⇆ groupe monophylétique (du grec μόνος (monos), signifiant seul et φῦλον (phulon), tribu).
- Clade basal: Premier groupe divergent au sein d'un clade.
Les études récentes semblent indiquer le bassin Méditerranéen comme lieu d'origine de la famille des Cistaneae. La première divergence (fumana) serait intervenue au début du Miocène (10-18Ma), suivie par de multiples migrations indépendantes vers l'Amérique au Miocène moyen du genre Lechea, puis à la fin du Miocène pour celle des genres Hudsona et Crocanthemum.
En Europe, la spéciation commence par la divergence entre les Cistes blancs et les Cistes pourpres il y a ≈ 2,5 Ma au Pliocène, puis continue à l'intérieur de ces deux clades, au Pleistocène (≈ 1.2 Ma).
Les Cistes méditerranéens
Genre | Cistus | Halimium | Fumana | Tuberaria | Helianthemum |
Nombre de loges du fruit | 5 sauf dans la section Leucocistus/Ladanium 5 ou 6-12 | 3 | 3 | 3 | 3 |
Couleur des pétales | Rose à blanc | Blanc à jaune | Jaune | Jaune | Blanc à jaune |
Macule | Présent sur certaines espèces | Présent | Absent | Présent | Présent sur certaines espèces |
Sépale | 5 ou 3+2 | 3 | 5 | 5 | 5 |
Les espèces du genre Cistus
Sans compter les hybrides, on trouve en France 10 espèces de Cistes (C. ladanifère, C. cotonneux, C. à feuilles de Peuplier ou C. de Narbonne, C. à feuilles de Sauge, C. crispé, C. de Montpellier, C. à feuilles de Laurier, C. de Pouzolz, C. de Crête, C. hérissé) dont 7 sont présentes en Occitanie et 4 dans le massif de la Clape.
PPC: Purple Pink Cistus Clade | WWPC: White & Whitish-Pink Cistus Clade
Hybridation
Les espèces du genre Cistus ont une capacité naturelle d'hybridation fertile importante entre elles et avec celles du genre Halimium. On comptabilise environ une quarantaine d'hybrides acceptés à ce jour (à comparer à la vingtaine d'espèces du genre Cistus). C'est ce constat qui complique l'identification et la classification du genre tel que l'évoquait Carl von Linné en 1753.
Cistorum historia maxime omnium obscura ob varietatum copiam, illustrabitur si determinent autoptæ in singulis.
Speciea plantarum
Les caractéristiques des Cistes
Les adaptations du ciste
Pour résister à la sécheresse du climat méditerranėen, les cistes ont dėveloppé un certain nombre d'adaptations morphologiques et physiologiques avec pour but la limitation de la perte d'eau et la survivance de la plante et de l'espèce:
① Adaptation à la sécheresse: limiter les pertes d'eau
Les poils (trichomes) et la résine
Ces touffes de poils limitent les pertes en eau et la surchauffe des feuilles en réfléchissant les rayons du soleil.
Caractéristique des espèces dites balsamiques (plantes qui sécrètent du baume) de la famille comme le Ciste ladanifère, le Ciste à feuilles de Sauge, celles des genres Fumana et Hélianthème, les feuilles possèdent des poils glandulaires sécréteurs d'huiles essentielles et de résines (olėorėsine).
Cette résine enduite sur les feuilles permet de réduire les pertes en eau (barrière contre la déshydratation).
Les feuilles
Sous l'effet du soleil, les feuilles se rapprochent de la tige (modification de l'angle) (ex. Ciste cotonneux), modifie leur surface ou bien prennent une forme ondulée pour créer ou augmenter les zones d'ombre.
Les Cistes ont la capacité de perdre une partie de leurs feuilles en période de sécheresse prolongée afin de réduire leur besoin en eau (espèces semi-persistantes).
Une floraison éphemère
Si la floraison des cistes est abondante au printemps, la fleur, consommatrice d'eau, ne dure qu'un jour, le temps d'assurer la pollinisation. Dès que la pollinisation est faite, les pétales tombent.
Les fleurs ne produisent pas de nectar et le pollen est peu riche en protéines et antioxydants ce qui peut avoir un effet sur les populations de pollinisateurs. Le pistil et les étamines sont jaune-orangé renforcés par des macules ou une base jaune ou pourpre pour accentuer et guider les insectes.
Les fleurs des Cistes dégagent une odeur due au monoterpène, propre à attirer les insectes pollinisateurs.
② Adaptation à la concurrence: limiter les pertes de ressources du terrain
Compétition interspécifique
Certains composants des Cistes ont une action allélopathique négative (inhibition de la germination et de la croissance des autres plantes), mais la variabilité étant très importante du fait des facteurs biotiques et abiotiques, ces capacités peuvent être très réduites. L'émission limitée de ces composants est contrebalancée par une persistance élevée dans les sols.
Compétition intraspécifique
Il a aussi été démontré des effets auto-toxiques ce qui pourrait orienter vers une tentative de limitation d'extension et de régulation en milieu difficile.
③ Adaptation aux incendies: La capacité à se rėgénérer après les incendies pour assurer la continuité de l'espèce
- Indicateur de l'état de la garrigue
- L'état des feuilles et leurs couleurs (rousse à brune) nous renseignent sur la faible disponibilité en eau.
- Comme d'autres espèces méditerranéennes, Le Ciste de Montpellier ou le Ciste à feuilles de sauge favorisent le développement et la propagation des incendies en raison notamment des composés organiques volatiles et des résines qu‘ils produisent.
Une plante pyrophile: les Cistes et le Feu
Les Cistes ont la capacité à coloniser les terrains dégradés, en particulier après un incendie dont les fortes températures générées favorisent la germination en craquant l'enveloppe de la graine. Ils sont considérés comme des espèces pionnières, opportunistes, héliophiles et pyrophiles.
Les espèces de la famille des Cistacées présentes dans la Clape
Le genre Cistus dans la Clape
Arbrisseaux à feuilles opposées.
5 sépales pour le genre Erytrocistus et la section Ledonia
3 sépales pour le genre Halimioides et la section Ladanium
4 espèces du genre Cistus sont présentes dans le massif. Elles comportent toutes 5 sépales et l'identification hors floraison s'effectue simplement par les feuilles.
Les Cistes pourpres | Les Cistes blancs | ||
① C. Cotonneux | ② C. crispé | ③ C. de Montpellier | ④ C. à feuilles de Sauge |
① Ciste cotonneux | Cistus albidus
Cistus > Cistus > Erythrocistus (PPC)
Sols calcaires (Espèce calcicole non stricte)
❖ Présent sur l'ensemble du massif
Les différentes déclinaisons des couleurs du Ciste Cotonneux
Du pourpre au blanc. Il s'agit ici d'un albinisme rare et non pas d'une hybridation.
Arbuste poisseux et odorant
Feuille étroite, allongée
③ Ciste de Montpellier | Cistus monspeliensis
Cistus > Leucocistus > Ledonia (WWPC)
Sols neutres à légèrement acides.
Il colonise des terrains dont le Ciste cotonneux est absent.
❖ Présent sur l'ensemble du massif
Sous-arbrisseau peu odorant
Feuilles ovales vert foncé et gaufrées
④ Ciste à feuilles de Sauge | Cistus salviifolius
Cistus > Leucocistus > Ledonia (WWPC)
Sols siliceux ou gréseux (neutres à légèrement acides)
Cette espèce accompagne souvent le Ciste de Montpellier
❖ Présent sur les parties du massif des communes de Vinassan et de Fleury, ainsi que sur certains terrains de l'île de Saint-Martin, commune de Gruissan.
Le genre Fumana dans la Clape
Il y a 21 espèces du genre Fumana dont 5 sont représentées dans le massif.
Sous-arbrisseaux nains
Fleurs jaunes
Étamines extérieures stériles (absence d'anthère)
Fumana à feuilles de thym
Fumana à feuilles étroites
Fumana lisse
Fumana à tiges retombantes (couché)
Fumana fausse-bruyère
Fumana fausse-bruyère | Fumana ericifolia Wallr., 1840
Fumana à feuilles de thym | Fumana thymifolia (L.) Spach ex Webb, 1838
Fumana à tiges retombantes (couché) | Fumana procumbens (Dunal) Gren. & Godr.
Le genre Helianthemum dans la Clape
Le genre Helianthemeum est le plus important et le plus complexe des genres de la famille des Cistaceae. A ce jour, on rencontre 4 espèces du genre Helianthemum dans le massif.
Sous-arbrisseaux nains
Fleurs blanches ou jaunes
Étamines toutes fertiles
Section Helianthemum
Hélianthème poilu
Hélianthème des Apennins
Section Brachypetalum
Hélianthème à feuilles de saule
Hélianthème à feuilles de Ledum
Hélianthème des Apennins | Helianthemum apenninum (L.) Mill., 1768
Hélianthème à feuilles de Ledum | Helianthemum ledifolium (L.) Mill., 1768
Hélianthème à feuilles de saule | Helianthemum salicifolium (L.) Mill., 1768
Le genre Tuberaria dans la Clape
Le genre Tuberaria est représenté dans le massif par l'Hélianthème taché, forme maculée (Tuberaria guttata (L.) Fourr., 1868) dont le nom commun a gardé son ancienne appartenance au genre Helianthemum.
Périodes de floraison
Le calendrier ci-dessous donne les périodes de floraison des espèces de la famille des Cistaceae présentes dans la Clape. La codification est la suivante:
- J
- F
- M
- A
- M
- J
- J
- A
- S
- O
- N
- D
- C. cotonneux
C. albidus L. - Hélianthème à feuilles de saule
Helianthemum salicifolium (L.) Mill. - Fumana à feuilles étroites
Fumana laevipes (L.) Spach - C. à feuilles de Peuplier*
Cistus populifolius L. - C. de Montpellier
Cistus monspeliensis L. - Hélianthème à feuilles de lédum
Helianthemum ledifolium (L.) Mill. - Fumana couché
Fumana procumbens (Dunal) Gren. & Godr. - C. à feuilles de Sauge
Cistus salviifolius L. - Hélianthème des Apennins
Helianthemum apenninum (L.) Mill. - Fumana fausse-bruyère
Fumana ericifolia Wallr. - Fumana à feuilles de Thym
Fumana thymifolia (L.) - H. lisse
Fumana viridis (Ten.) Font Quer - C. crispé
Cistus crispus L. - Hélianthème taché
Tuberaria guttata - Hélianthème poilu
Helianthemum violaceum (Cav.) Pers.
- J
- F
- M
- A
- M
- J
- J
- A
- S
- O
- N
- D