Carnet d'histoire du domaine et du paysage des Monges
Abbaye de Sainte-Marie et de Saint-Bernard des Olieux, ordre de Cîteaux, famille de Clairvaux
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Mes remerciements à Mme de Chefdebien, propriétaire du domaine des Monges, pour le temps qu'elle m'a consacré et les informations qu'elle m'a communiquées.
"ecclesiam Sancte Marie de Olivis, que est in terminio Montis sereni" (1177) , et rattaché à l'abbaye de Fontfroide en 1174. Il est devenu un prieuré en 1178 et les religieuses ont été remplacées par des moines.
monastère aujourd'hui disparu.
L'apparition des communautés chrétiennes dans le diocèse de Narbonne se situe au Ve siècle. Les premiers lieux monastiques s'implanteront fin VIIIe siècle après l'occupation sarrasine.
Ordre CistercienOrdre monastique de droit pontifical dont l'origine remonte à la fondation de l'abbaye de Cîteaux par Robert de Molesme en 1098.
Connu aussi sous le nom d’ordre de Cîteaux
C´est l'histoire d'une expérience cistercienne inachevée du XIIIe au XVIIe siècle dans la Clape avec en toile de fond les guerres de religion et les épidémies de peste.
Le monastère des Olieux était l'un des trois monastères de femmes placés sous la juridiction de l'abbaye de Fontfroide avec N.-D. de Rieunette (fondée en 1162, de Rivus Nitidus, abbatisse de Rivo Nitido, Ladern-sur-Lauquet, au diocèse de Carcassonne) et Eule (Eula, 1174, au diocèse d'Elne-Perpignan, lieu-dit de Leula ou del Eula situé entre Le Soler et Thuir).
Les Olieux et les abbayes cisterciennes de femmes aux XIIe - XIIIe siècles en Languedoc.
- Dépendant de l'abbaye de Valmagne
- Netlieu (Sancta Maria Nitidus Locus) disparue vers 1780, située dans le secteur de Creyssels et du chateau de Font Mars au nord du pont de Mourgues sur le ruisseau Nega-Vacas.
- Saint-Felix de Montceau (Saint-Felix de Montesevo), au sud-est de Gigean, dans le massif de la Guardiole.
- Sainte-Marie de Vignogoul (Sancta Maria Magdalena de Bono Loco), au nord-est de Pignan.
- Dépendant de l'abbaye de Fontfroide
- Sainte-Marie de l'Eula (Eula), lieu-dit de Leula ou del Eula situé entre Le Soler et Thuir
- Sainte-Marie des Olieux de Montséret (Sancta Maria de Olivis), au nord-ouest de Montséret, au lieu-dit les Olieux
- Notre-Dame de Lapidet (Sancta Maria de Lapideto), lieu actuellement occupé par le château de Lebrettes, au nord-ouest de Narbonne.
- Notre-Dame de Rieunette (Sancta Maria de Rivo Nitido), dans le val de Dagne, près de Ladern-sur-Lauquet
Le monastère de Rieunette dans les années 1910
Blotti au pied de la Clape, c'est l'un des plus anciens domaines du massif dont l'existence remonte au XIIIe siécle. De cette époque, il ne reste que la chapelle, les autres bâtiments ayant disparus. C'est aussi la seule et unique abbaye du massif de la Clape.
Le lieu de construction n'est jamais le fait du hasard et pour cela, le monastère des Olieux ne déroge pas à la règle. Le choix de Jean Bistan en 1204 de faire don de ce lieu pour l'ėtablissement d'un monastère répond aux trois composantes marine (eau), cosmique (ciel) et tellurique (terre).
Situé sur le chemin de Moujan à Gruissan, l'environnement était particulièrement sauvage et hostile du fait de la proximité des étangs, des marais et du fleuve Aude avec ces changements et ces épisodes de crues. Ce cadre désertique se prêtait bien à la doctrine cistercienne qui prônait la rigueur.
La présence importante de grottes sépulcrales à proximité (les grottes de la Vigne Perdue, la grotte de la Terrasse, la grotte des Tortues, ...), dont l'occupation est datėe de -1800 à -1400 av. J.-C., découvertes et étudiées au début du XXesiècle, participe à sa manière au côté tellurique du lieu même si aucun lien ou mention n'a été trouvé en relation avec le monastère dans les documents anciens.
Monastère ou abbaye
Les abbesses des Olieux
XIII-XVIIIe siècles
1257, Ermengarde I de Roussette
1261-1265, Bérengère I de Bages (Berengaria de Bagis)
1266-1270, Guillemette des Ortals (Guillelma de Ortalibus)
1272-1275, Pèlerine (Peregrina)
1276, Ermengarde II
1283, Reine (Regina)
1292-1299, Rixende (Rixendis)
1300, Magne de Montlaur (Magna de Montelauro)
1320, Bérengère II de la Grasse
1337-1338, Ferrande
1352-1357, Ermengarde III
1373, Agnès de Montbrun
1375, Ermengarde IV
1393, Braide de Cucugnan (Braida de Cuguniano)
1402, Adémare
1426-1446, Béatrix
1452, Isabelle de Saint-Martin
1466, Jeanne I Rilliote
1484, Jeanne II de Saint-Marcel
N. de Narbonne, nièce de Jean I Bureau, Evêque de Béziers
1508-1516, Louise d'Arpajon
1516-1525, Louise II d'Arpajon (Ludovica d'Arpajon)
1526-1529, Guicharde
1529-1536, Anne d'Arpajon
1539, Delphine de Mostuéjouls
1570, Imberte de Fourquevaulx fille de Mgr de Fourquevaulx
1600, Marie Lenoir
1602, Jacqueline de Ferrière ou de Serguière
1648-1661, Anne de Roquelaure
1661-1695, Marie de Grillon (Guillon), bénie par Pierre de Bonzi, Archevêque de Narbonne en 1675
1695-1722, Madeleine de Lucet de Valois (Magdeleine Suzot de Valois), bénie par Charles le Goux de :la Berchère, Archevêque de Narbonne en 1711
1723, Marie Islande (Yolande) de Mirailet, nommée par le roi en 1723
1761-1762, N. Beausset de Roquefort
1762, N. de Niquet
1771, N. de Monteil
1781, D. de Demandols (Mandols ou Mundel)
Notes sur l'Histoire du Languedoc
&
Gallia Christiana (1739)
Le monastère est un ensemble de bâtiments dans lequel des religieux ou moniales vivent en communauté, soumis à la clôture, pour se consacrer au service de Dieu. Du grec monos, signifiant seul.
Un monastère est:
- Une abbaye si elle est dirigée par un abbé ou une abbesse. Du latin abbatia, lui-même issu de l'araméen abba, qui signifie père.
- Un prieuré, dirigé par un prieur, c’est un monastère de moindre importance,
-
Un couvent n'a pas de vocation monastique, il est ouvert sur le monde à l'inverse du monastère. Du latin conventum, signifiant réunion, assemblée.
On peut donc bien parler ici d'Abbaye des Olieux puisque tout au long de son existence, une abbesse a dirigé le domaine, même si dans les textes, la mention monastère "Monasterium" est la plus souvent utilisée (Monasterium Monialium, 1516), celle d'abbaye "Abbatiam" n'étant citée qu'en 1320.
A l'origine du nom
L'histoire connue du territoire des Olieux débute au Moyen Âge.Le nom Olieux vient du latin Oliva et de l'Occitan Oliou signifiant "olivier".
Le monastère a la particularité d'être désigné à la fois par:
- Sainte-Marie, ou Notre-Dame de Grâce, (pour le placer sous la protection de la Vierge Marie, Mère de la Grâce),
Saint-Bernard, (Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux, promoteur de l'ordre Cistercien canonisé en 1174) auxquels il est dédié,
et les Olieux, le lieu sur lequel il est bâti.
Les périodes d'occupation de l'abbaye
Les dates marquantes
L'émergence du nom Monges
Monges, 1593
C'est vers la fin du XVIe siècle que le domaine est mentionné plus simplement sous le nom des Monges.
L'appellation plus commune "Morguas" commence à apparaître au XIVe siècle pour désigner le monastère par ses habitantes.
Las Morguas des Olieus, du latin monacha, de l'occitan morga, signifiant moniale, nonne, littéralement les moniales des Olieux, ce qui donnera plus tard Monge.
1325
Sentence arbitrale rendue entre Bérengère et les consuls de la Cité sur le ban et le bandérage des pacages au Tènement des Olieux.
Carta de una sententia arbitraria que dec maystre G. Catalani, sobrel fait quels cossols de la Ciutat menavan en contra las morguas des Olieus, e declarec en cal maneyra se degues paguar lo ban, ni en cal cas ne son tengudas las donas ni en cal cas ne son tenguiz los pastres.
Archives communales de Narbonne série AA f°79, 1325
1396
Dans la description des confronts de la devèze de Navoute qui dépendait du territoire de la bastide de la Voulte, il est mentionné les condamines des Olieux qui faisaient parti du tènement du même nom ou se trouve le monastère des Bernardines.
"de aquilo cum condamina dicta de las Morguas, que est juxta dictam bastidam,
de circio cum flumine Atacis,
de altano cum stagno Bosar domini Guiraudi de Rivo,
de meridie cum condamina que fuit introitu terminalis de la Lonia, et sic de bodula in bodulam usque ad stagnum Bosar.
Archives communales de l'Aude série AA f°53, 1396
Les lieux constitutifs du territoire du monastère des Olieux.
- Entre Ricardelle et les Olieux |du pont de Ricardelle au pont des Olieux
Tènement des Olieux et
Dévèze dépendante de la Bastide de Navoute - étang Bouzard
(XIIIe ⇒ XVIIe)
Stannum Joncous sive Bosos dicte insule del Lec, 1282.
Stagnum Bosar, 1396,
Estang Bouzar, 1642 - Entre les Olieux et Capitoul
Condamines de las Morguas (des Olieux) et
Les Leignes, ancien fief de l'Archevêque de Narbonne - les étangs Comtesse et Sesquière
(XIIIe ⇒ XVIIe)
qui à la suite des modifications, atterrissements et assêchements, sera identifié au XVIIe siècle sous le nom "étang Capitoul" avec au sud l'"étang de la Gourgue".
Stagna Contessa et Sesqueyra (Cescheyra), 1352
Stanh Comtessa et Sesqueyra, 1396
Estang Comtesse et Sesquière, 1639
Capitoul, 1685
D'un côté adossé aux contreforts du massif de la Clape à la sortie d'une combe dans la pure tradition cistercienne, là ou se trouve la roche percée et plus loin les grottes, de l'autre la cuvette de Narbonne avec son système d'étangs (Salin, Salsoyard, Bosar, Contessa et Sesqueyra) qui va évoluer profondément pendant tout le Moyen-Âge.
Le terroir des Olieux au XVIIIe siècle
Les Dames religieuses de Saint Bernard: Extrait plan Varlet Barthes 1774-1784 © AC Narbonne
Les possessions de l'abbaye avant la Révolution
Dans les années 1770, indiquées sous l'intitulé "Les Dames religieuses de Saint Bernard ", le terroir des olieux est composé de champs, prés, vignes et hermes, ces derniers occupant la majorité du territoire.
- L'abbaye possédait:
- Vers la métairie de Craboules, un champ de 1,8 hectare (9s13p4d) en rive droite du canal d'Aude (Robine).
- Entre le canal de l'étang Salin et la Clape au sud des terres du vicomte de Grave et du noble Claude Hercule Dauderic de Lastour et au nord du domaine, approximativement 18 hectares de champ, 38 hectares d'herme, 2,5 hectares de pré et 1,5 hectare de vignes.
- D'autres terrains vers le domaine de Capitoul.
Le terroir des Olieux de nos jours
L'architecture de l'abbaye des Olieux
Il est d’usage de dire que les églises sont systématiquement orientées vers l’Est (Soleil levant, symbole du Christ ressuscité).
Ce n’est pas tout à fait exact. Les constructeurs ont fait pivoter l’axe de l'église d'env. 15-16° vers le Sud de façon à utiliser la lumière du soleil au mieux.
Voûte d'ogive
Évolution de la voûte d'arêtes romane, cet élément architectural de l'architecture gothique se caractérise par deux nervures diagonales appelés ogives se croisant à la clef.
L'église dont l'apparence extérieure est austère, est un simple plan rectangulaire d´environ 27m par 13m. Les murs sont épais et les contreforts simples sont situés à l'exterieur. A l'origine, il y avait quatre travées. Les trois travées restantes sont voûtées sur ogives à profil mince en amande avec arcs doubleaux et formerets. La travée n°3 s'est effondrée en 2004.
L'entrée est située côté Ouest, l'accés à la cour intérieure s'effectuait par une porte côté Sud.
Les symboles de l'abbaye des Olieux
La Trinité
- Désignation de Dieu en trois personnes (Père, Fils et Saint-Esprit) distinctes, égales et consubstantielles en une seule et indivisible nature.
Le chevet à fond plat est éclairé par 3 fenêtres, symbolisant la Trinité, orientées au levant.
Les clefs de voute
La main de Dieu
Exemples de représentation de Dieu dans les manuscrits anciens du IX et XIe siècles © BNF
Bible de Vivien, f. 4r-7v. HIERONYMUS, Epist. ad Paulinum [incipit et début (4r-v) [4v] Frater Ambrosius (…)
Evangelia, F. 14r: enluminure en pleine page s. Matthieu.
- Il s'agit de la main droite symbole de l'Autorité Spirituelle, celle de gauche étant le symbole de l'Autorité Temporelle (main de justice, insigne du pouvoir royal).
La clef de voute située au choeur (travée 1) représente la main de Dieu qui bénit, sortant d'un nimbe.
L'agneau
La clef de voute située dans la travée 2 représente un agneau portant une croix (croix de la résurrection), métaphore du Christ.
La troisième clef de voute
Dans une progression logique, la troisième clef de voute devrait symboliser le Saint-Esprit représenté normalement par une colombe. Les restes de la voute effondrée rendent difficile l'interprétation.
La feuille d'eau
- Cîteaux vient du latin médiéval cistercium et de l'ancien français cistel signifiant "roseau".
Représentant l'Ordre de Cîteaux, le symbole de la feuille d'eau inspiré de la feuille de Cistel que l'on trouvait dans les marais aux alentours de Cîteaux, est visible sur les chapiteaux 2,3,6 et 7. Cet élément décoratif simple est typique des abbayes cisterciennes du XII et XIIIe siècles.
Le chapiteau n°6
Le chapiteau n°3
Les chapiteaux sculptés
Façade méridionale
Symboles & Attributs | ||
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C1 | Colonne adossée | Feuilles de figuier | |
C2 | Colonne engagée | Feuilles d'eau, fleurs & tête d'homme, sur le côté, feuille d'Acanthe | |
C3 | Colonne engagée | Feuilles d'eau | |
C4 | Colonne engagée | Feuilles de figuier & figures d'homme et de femme Ces figures reprėsentent Adam et Eve. Le figuier fait référence au fruit défendu, les feuilles situées en bas de chaque personnage, illustrent l'utilisation faite par Adam et Eve qui, après avoir mangé le fruit défendu, de honte, s'en servir pour cacher leur nudité. Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures. Genèse III,7 | |
Façade septentrionale
Symboles & Attributs | ||
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C5 | Colonne engagée | Feuilles d'eau & tête d'homme tirant la langue | |
Tirer la langue: Signe de sentiments mauvais, d’impiété, d’idolâtrie, de satanisme. | ||
C6 | Colonne engagée | Feuilles d'eau | |
C7 | Colonne engagée | Feuilles d'eau | |
C8 | Colonne adossée | Feuilles de figuier, feuilles d'eau & feuilles d'Acanthe | |
Glossaire
- Le vocabulaire des terres au Moyen-Âge
- Herm ou herme: Terre inculte ou aride
De l’ancien français erm, du bas-latin herma terra; du latin erèmus, désert, du grec ἕρημος, désert. - Tènement: Terre tenue d'un seigneur moyennant le paiement d'une redevance.
Du lat. médiév. tenementum - Alleu: Terre possédée en propriété complète, opposé aux fiefs ou aux censives impliquant une redevance seigneuriale. Il s'agit donc d'une terre ne dépendant d'aucune seigneurie foncière.
Du francique alôd, latin allodium - Condamine: Propriété seigneuriale, elle désigne une terre mise en culture.
du latin condominium - Fief: Terre concédée par un seigneur à un vassal en échange d'obligations de fidélité mutuelle, de protection de la part du seigneur, de services de la part du vassal.
- Censive: Terre concédée moyennant un cens annuel payé au seigneur
- Devèse, défens (ou défends): Pâturage réservé, terre interdite au pâturage du bétail d'autrui. Du latin defensum, de l'occitan devés ou devesa
Pour en savoir plus
1. Abbé Sabarthès Dictionnaire topographique du département de l'Aude comprenant les noms de lieu anciens et modernes (1912). Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque nationale de France.
2. Gallia Christiana tome 6, 1739: province de Narbonne
3. Fiche Mérimée: Ancienne église cistercienne Notre-Dame des Olieux, inscription au MH 1951/02/1
4. La Médiathèque Patrimoine: Manuscrit MS 314, Inventaire des actes et documents de l'archevêché de Narbonne, I1, Privilèges royaux, recopié par Antoine Rocque
5. Kojima Mina: Histoire des territoires du pâturage dans le Narbonnais (XVIe - XVIIe siècle)
6. E. Cauvet: Étude historique sur Fontfroide de 1093 à 1790, publié en 1875
7. Frère Vincent Ferras: Le rayonnement médiéval de l'Ordre de Cîteaux en pays d'Aude (sources bibliographiques), publié en 1970
8. G. Larguier: Chapitre VIII. Narbonne ligueuse les troubles de religion en Narbonnais In: Le drap et le grain en Languedoc - Narbonne et Narbonnais 1300-1789. Presses universitaires de Perpignan, 1999
Autres abbayes cisterciennes de femmes en Languedoc 9. Marion Alvergnat, Sylvain Demarthe, Géraldine Mallet: Moniales cisterciennes de Méditerranée occidentale XIIe-XVIe siècle Histoire, Histoire de l'art, archéologie, mise en perspective. Édition Guilhem, 2017
10. Fiche Mérimée Ancienne abbaye de Rieunette
11. Fiche Mérimée Ancienne abbaye Saint-Félix-de-Montceau
12. Fiche Mérimée Chapelle de cisterciennes Sainte-Marie du Vignogoul, Abbaye Notre-Dame-de-Bonlieu dite du Vignogoul
13. Aymat Catafau Les Celleres et la naisssance du village en Roussillon: deuxième partie, le Soler, Sainte-Marie de l'Eula
14. R. Esparseil L'abbaye de Rieunette, Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude, p. 102, 1921