Carnet d'exploration du patrimoine religieux perdu.
Sur les traces des anciens lieux de culte.
Sur les chemins des manifestations de l'ancienne France chrétienne dans le massif de la Clape, province ecclésiastique de Narbonne
Positionnement temporel
A l’origine de la Christianisation
La genèse de lieu de culte dans la campagne Narbonnaise se situerait au mieux entre la fin du IVe siècle et le début du Ve faisant suite au concile d'Arles en 314 qui promeut les lieux de culte en dehors de la Cité et exprime la volonté d'évangéliser les campagnes.
Que ceux qui ont été ordonnés ministres pour servir dans un lieu, persévèrent dans ce lieu,.
Canon 2
L'émergence de lieux cultuels dans le massif de la Clape
Il est fait mention dès le IXe siècle de chapelles édifiées dans la Clape (cellam Sancti Petri et Pauli in territoritorio Narbonensi in insula Litia, 870) soit quatre siècles après les premières mentions des lieux cultuels à Narbonne.
Ces chapelles ont depuis disparues pour la plupart et leur emplacement a été oublié.
- Théonyme: nom de divinité employé comme nom de lieu ou comme nom propre (ex. Narbo Martius)
Hagionyme: nom de saint
Hagiotoponymie: nom de saint et par extension nom religieux utilisé pour un nom de lieu
De nos jours, les paysages de la Clape gardent encore les traces de ces implantations ou orientations passées. Une multitude d'hagionymes, preuve de l'enracinement important dans l'Aude, est visible; les lieux-dits la Chapelle, Montolieu, Saint-Geniès, Saint-Laurent, l'île de Saint-Martin, la grotte de Saint-Salvayre, la métairie de Saint-Félix, le col de la Crouzette et bien d'autres encore.
Les nécropoles chrétiennes, signe de l'existence d'un lieu de culte?
- Globalement deux fonctionnements du couple nécropole/lieu de culte peuvent être distingués.
- Le premier concerne la nécropole établie à l'extérieur des murs selon la loi antique et qui progressivement se retrouve intégrée au village.
- Le second concerne l'implantation d'un lieu de culte près d'une nécropole par regroupement de population.
Certains éléments, telles les fouilles récentes à Saint-Martin du Bas qui ont mis en ėvidence une nécropole chrétienne (tombes orientées E-O) datée de la fin Ve-début VIe siècle, peuvent laisser présumer d'une existence plus ancienne de lieux de culte à l'aube de la christianisation et au début du Haut Moyen-Âge, du territoire de la Clape.
Vocable
Chapelle de village, de campagne ou de domaine
Il est possible de classifier les chapelles selon leur type d'implantation.
- Typologie des chapelles
- Type I: Dans un castrum, par l'évêque et les habitants
- Type II: Dans un territoire qui appartient à l'Église, par un évêque
- Type III: Dans un domaine, par un grand propriétaire
- Type IV: Dans un lieu désert, par un reclus ou des moines
Le territoire avant l'apparition du lieu de culte
Un temple dédié à Jupiter Ammon sur les terres de Saint-Pierre del Lec
Le culte de Jupiter-Ammon se développe sous l'Empire dont il est considéré comme le protecteur.
(I er av. JC - Ve ap JC)
Iconographie
Jupiter Ammon est représenté par une tête humaine barbue portant des cornes de bélier.
Dans la seconde moitié du XVIIIe l'abbé Bousquet et Jacques Viguier de l'Estagnol décrivent chapiteaux et têtes de bélier en marbre blanc et en bronze trouvés près d'Armissan ce qui tendrait à prouver l'existence d'un temple dédié à Jupiter Ammon.
Une estimation de la date
Si on considère que le chapiteau décrit se rattache à l'ordre composite: feuilles d’acanthe de l'ordre corinthien et volutes de l'ordre ionique, son apparition est alors postérieure à la seconde moitié du Ie av. JC.
Tête de bélier de bronze creuse trouvée aux environ d'Armissan à 1 lieue de Narbonne
L'église de St Pierre du lec Près d'Armissan ou l'isle Dellec ou la Clape était le temple de Jupiter Ammon, à cause d'un grand nombre de belles colonnes de marbre de différentes couleurs et de quatre têtes de bélier de marbre blanc aux quatre angles du dome de la voute de la dite église; ainsi la tête de bélier de bronze devait être l'idole de ce temple.
Mr Marcorelle acheta une de ces têtes de marbre blanc qui était à Armissan dans une maison. Elle a été portée à Toulouse.
Abbé Bousquet
A propos du chapiteau à une rangée de feuilles d'acanthe
Tiré du temple près d'Armissan village à 1 lieue de Narbonne d'ou l'on tirait de belles colonnes de marbre antique qui ont été vendues et portées à Rome.
Jacques Viguier de l'Estagnol
- Au lieu-dit Cazeneuve, un défoncement aurait mis à jour des tronçons de colonne
R. Sabrié, 1969
Bien que sa localisation exacte nous soit inconnue, la tradition assez répandue que sur les anciens lieux de cultes païens, des églises aient été fondées, se trouve ici confrontée, mais il convient de noter qu'entre la désaffectation et la destruction du temple d'une part et l´implantation du prieuré d'autre part, plusieurs siècles se sont écoulés favorisant l'oubli de la fonction religieuse primitive et rejetant par la même l'idée de conversion.
Le territoire à l'époque Carolingienne
L'abbaye de La Grasse possède la seigneurie foncière avec justices, cens et foriscapes sur lequel se trouve l'église de Saint-Pierre del Lec.
Ce territoire est décrit par ses confronts:
De aquilone in recho vocato valle Marchia qui descendit de monte qui dicitur seu vocatur Cerna Megayra,
De meridie in via que transit per medium bastide de Mojano quod venit de mari apud Narbonam,
De circio in stanno vocato Sals,
De altan in camino qui venit de Ermissano apud Narbonam.
Armissan est mentionnée en 966 Arcimicianum soit postérieurement à la celle de Saint-Pierre del Lec. Il s'agit d'un village dit ouvert et non d'un castrum, échappant ainsi au même titre que Vinassan à l' l’incastellamento local (Coursan, Gruissan, Pérignan, ...), et qui sera plus tard modifié par ajout d'un enclos ecclésial (église Saint-Étienne à la fin du XIVe s.). Il est aussi fait mention d'un fort en 1271 (château d'Armissan) démoli dans les années 1730.
Ce village ouvert est caracterisé donc par:
- une église paroissiale située à l'exterieur au Haut Moyen-Âge
- un ordonnancement irrégulier et un habitat groupé le long du chemin.
- une absence de fortification
Saint-Pierre del Lec | Armissan
Eglise disparue sous les vocables de Saint-Pierre & Saint-Paul (Type II) Apôtres | titulaires majeurs Apparition du vocable à l'époque Carolingienne
Initialement sous les deux vocables de Saint-Pierre et Saint-Paul, le second n'est plus mentionné dès le Xe siècle.
Mentions & Toponymes
<870
<1711
- IXe s. ⇒ XVIIIe s.
Possession du monastère bénédictin Sainte-Marie sur l'Orbieu, au lieu-dit «Novalitio», terre dépeuplée relevant du territoire de Narbonne, qui deviendra La Grasse.
(Le terroir de Novalitio était surnommé terra crassa, terre opulente)- Cellam Sancti Petri et Pauli in territoritorio Narbonensi in insula Litia, 870
Ecclesia Sancti Petri et Pauli, in insula Lici, 899
Ecclesia in Licio Sancti Petri, 1228
Sanctus Petri de Licho, 1310
Rector Sancti Petri de Licco, 1351
Villa Licii cum ecclesia Sancti Petri, 1521
L'esglise Saint-Pierre del Leg, 1672
Ecclesia Sancti Petri del Lec, 1705
Les chartes interpolées, falsifiées ou fausses de La Grasse
- Acte original: Document primitif où est consignée pour la première fois sous sa forme définitive la volonté de l’auteur de l’acte et qui est destiné à faire foi.
Acte interpolé ou falsifié: Sur la base d'un acte original, le copiste a ajouté ou retiré une/des phrase(s).
Pour assoir l'autorité de l'abbaye, obtenir ou confirmer des biens, les abbés de La Grasse ont fabriqué et falsifié des chartes principalement aux XIIe et XIIIe siècles.
En particulier, deux chartes prétendument antérieures au diplôme de Charles le Chauve de 870 mentionnent l'église Saint-Pierre del Lec et ses dépendances parmi d'autres biens.
Un acte falsifié du XIIe s., abbatiat de Bérenger, l'acte de Charlemagne, 805 (n°2)
Ce diplôme est basé sur celui de Charles de Chauve, 870. Dans le cas du territoire de Saint-Pierre del Lec, des salins ont été ajouté à la liste des biens de l'abbaye de La Grasse.
- Bérenger I: Fils du vicomte de Narbonne Aymeric Ier et de Mathilde de Pouille-Sicile. Abbé de Lagrasse (1133-1156), puis archevêque de Narbonne (1156-1162)
A la prière de l'abbé Nimphridius, l'empereur Charlemagne donne au monastère de La Grasse des biens du fisc, à savoir: dans le comté de Narbonne, Cabrespine et l'église Saint-Pierre, Lapalme, Ribaute, l'église Saint-Pierre et Saint-Paul de La Clape avec des salines.
... et in territorio Narbonensis, ecclesiam sancti Petri et Pauli de Vico in insula quam cambiavit Camfredus comes cum Redoldo epsicopo, et sabinae qua sunt in subteriori loco. ...
Un acte faux du XIIIe s., l'acte de Charles le Chauve, 855 (n°23)
A la prière de l'abbé Suniaire, Charles le Chauve confirme au monastère de La Grasse ses possessions en Carcassès, Narbonnais, Minervois et dans les comtés de Besalu, Gérone et Ausone, et les exempte de tout tonlieu.
... et in Licio sancti Petri cum decimis et terminis et adiacentiis suis, ...
A ces deux premières chartes, s'ajoutent les bulles des papes Agapet II, 951 (Acte remanié: in Insula Lici ecclesiam Sancti Petri cum sua pertinentia) et Gélase II, 1118 (Acte faux: Sancti Petri de Litii ).
Frise chronologique: l'église et le territoire de Saint-Pierre del Lec
Au IXe, l'essor des dépendances de l'abbaye de La Grasse
Dès 779, la protection royale est accordée à l'abbaye de Lagrasse.
Sur cette base, dès le début du IXe siècle, le nombre de dépendances, marqueurs de l'expansion de Sainte-Marie de La Grasse, augmente considérablement avec deux implantations dans le Narbonnais, à Lapalme et dans la Clape.
Une représentation du territoire au XVIe siècle: Vue figurée Saint-Pierre del Lec 1548
Une représentation des bâtiments
L'établissement: Il est constitué d'une église, d'une partie conventuelle et d'un cimetière adossé dans la limite des 30 pas (env. 45m).
Sur cette vue figurée de la représentation de l'établissement de Saint-Pierre del Lec, on observe la tour de l'église qui se détache et les bâtiments qui de se développent du côté Ouest, l'ensemble semblant être entouré d'un rempart ou d'un mur haut (élément de fortification suggéré par la présence de la bretèche sur la Murailasse).
Les bâtiments conventuels de Saint-Pierre del Lec auraient été dans la moitié sud-est, l'église du côté nord-est (côté route) et le cimetière dans toute la moitié est.
Procès verbal 07.05.1958 in Carte archéologique de la Gaule: Narbonne 1/11
XVIIIe: Saint-Pierre del Lec et Saint-Jean (1789)
Saint-Jean: un autre lieu cultuel à proximité?
Appelé Saint Jehan sur la vue figurée de 1548 (à gauche de la route menant à Armissan) et Saint-Jean sur la carte de 1789, ce bâtiment est identifié comme lieu de culte. Les textes anciens n'ont pas fourni d'information supplémentaire.
XIXe: Cadastre Napoléonien de Saint-Pierre del Lec (1830)
En comparant la situation cadastrale, la parcelle 258 (de nos jours 60) sur laquelle était située l'église de Saint-Pierre del Lec, est inchangée depuis 1830. La Muraillasse est indiquée.
Glossaire
- Le vocabulaire de l'habitat et du territoire ecclésiastique au Moyen-Âge
- Diocèse: Territoire sur lequel s'exerce l'autorité d'un siège épiscopal c'est-à-dire d'un évêque. (diocèse de Narbonne: Dioecesis Narbonensis érigé au IVe siècle)
- Paroisse: Division religieuse: Circonscription ecclésiastique dans laquelle s'exerce le ministère d'un curé.
Du latin parochia - Decimaire ou dîmaire: Division religieuse: Liste des biens et "feux" payant l’impôt ce qui définit un territoire des sujets payants la dîme à un même prieur. Ce territoire peut être différent de celui de la paroisse.
Du latin decimarium - Rectorie: Résidence du curé d'une paroisse (recteur)
Du latin rectoria, rector - Finage: Étendue d'un territoire villageois.
Du latin finis, fines signifiant limite, clôture, d'un domaine - Celle: Au Moyen-Âge, ermitage ou petit monastère
Du latin cella - Villa: Xe siēcle. Territoire cultivé évoluant au gré du temps et borné par les termes terminos ou fines.
- Castrum: Village groupé et fortifié, localité émergente. Lieu fortifié.
- Vicus: Petite agglomération dépourvue de rempart et plus réduite qu'une cité (civitas)
- Terminium:Évolution de la villa vers une unité territoriale
- Oratoire: Local ou petit édifice destiné à la prière. (XIIe siècle)
- Inecclesiamento: Mise en place et multiplication des édifices ecclésiaux, la sacralisation et la structuration des formes de vie sociale autour des lieux de culte et des zones funéraires. (encellulement ecclésiastique)
- Incastellamento: Fortification d'un habitat rural groupé (désigné sous le nom de castrum encellulement castral).
- Seigneurerie: Souveraineté exercée par le seigneur en matière de justice, de gouvernement sur un territoire dont il est détenteur et sur ses habitants auxquels il assure la protection militaire en échange de services et de perception de droits.
Pour en savoir plus
2. Élie Griffe, Études d'histoire Audoise (IXe-XIVe siècles). Carcassonne, les Imprimeries Gabelle, 1976
3. R. P. Dom. J-M Besse, Abbayes et prieurés de l'ancienne France, Tome IV, province écclésiastique de Narbonne, Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque nationale de France., Jouve 1911
4. Robert Aymard Hagiotoponymie de l'Aude. In: Nouvelle revue d'onomastique, n°45-46, 2005. pp. 5-42.
5. Christophe Pellecuer, Laurent Schneider. Premières églises et espace rural en Languedoc (V-Xe s.). Aux origines de la paroisse rurale en Gaule méridionale (IV-IXe s.), Mar 2003, Toulouse, France.
6. Pierre Chastang, Lire, écrire, transcrire. Le travail des rédacteurs de cartulaires en Bas-Languedoc (XIème-XIIIème siècles), 2002, Comité des travaux historiques et scientifiques
7. Anthoine Rocque :Inventaire des actes et documents de l'archevêché de Narbonne fait en l'an 1639 : II.1 : Privilèges pontificaux. T.3
8. Anthoine Rocque :Inventaire des actes et documents de l'archevêché de Narbonne fait en l'an 1639 : II.2 : Privilèges pontificaux. T.4
9.Julien Foltran. Les monastères et l’espace urbain et périurbain médiéval en Pays d’Aude : Lagrasse, Alet et Caunes. Histoire. Université Toulouse le Mirail - Toulouse II, 2016. Français. NNT: 2016TOU20132 . tel-01527678
10.MS 350 Dénombrement de l'archevêché de Narbonne jugé le 21 novembre 1690
11. La vie Municipale à Narbonne au XVIIe siècle
12. Juliette Dumasy-Rabineau La vue, la preuve et le droit : les vues figurées de la fin du Moyen Âge, Revue historique 2013/4 (n° 668), pages 805 à 831
Temple de Jupiter
1. Abbé Jean-Baptiste Bousquet Notes provenant de l'abbé Bousquet et se composant de matériaux qui ont servi à son ouvrage : Croquis de... bustes et ornements... qui ornent les remparts... de Narbonne et chez les particuliers de cette ville. T.2
2. Abbé Jean-Baptiste Bousquet: Antiquités romaines de la ville de Narbonne. T.1
3. Jacques Viguier de l'Estagnol: Débris d' anciens monuments. Les antiquités narbonnaises ou débris des édifices élevez par les Romains dans l' ancienne Narbonne. T1
Thème iconographique du bélier
1. David Ghezelbash Archéologie: Oeuvres d'Art Antique sur le thème iconographique du bélier (Ve av. JC au IIIe ap. JC)
Histoire du Languedoc
1. Vic, Claude de, & Vaissète, Joseph Histoire générale de Languedoc, avec des notes & les pièces justificatives, publication 1730-1745. Université Fédérale, Tolosana
Gallia Christiana
1. Claude Robert, Gallia christiana, in qua regni Franciae ditionumque vicinarum dioeceses et in iis praesules describuntur, Paris, Sébastien Cramoisy, Édition 1626.
2. Louis et Scévole de Sainte-Marthe, Gallia christiana qua series omnium archiepiscorum, episcoporum et abbatum Franciae, vicinarumque ditionum, ab origine ecclesiarum ad nostra tempora, vol 1: archevéchés Paris, Vve Edmond Pépingué et Vve Gervais Aliot, édition 1656, 4 vol.
3. Gallia Christiana, tome 6, 1739 : province de Narbonne (évêchés de Béziers, Agde, Carcassonne, Nîmes, Alais, Montpellier, Lodève, Uzès, Saint-Pons, Alet).
Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2010. (Telma)
1. Charte Artem/CMJS n°1807: Charles III le Simple, roi des Francs, confirme les biens de l'abbaye de La Grasse situés dans les pagi de Carcassonne, Narbonne, Conflent et Razès, et accorde aux moines l'immunité et le droit d'élection de l'abbé.
2. Charte Artem/CMJS n°1784: 870, Charles le Chauve, roi des Francs, confirme les biens de l'abbaye de La Grasse et son immunité.
Chartes & bulles
1. Elisabeth MAGNOU-NORTIER & Anne-Marie MAGNOU Recueil des chartes de l'Abbaye de La Grasse, Tome I 779-1119, U.R.A. 247 Laboratoire d'Etudes méridionales, 1996 © BNF
2. Claudine Pailhès Recueil des chartes de l'Abbaye de La Grasse, Tome II 1117-1279 CTHS, 2000 © BNF
3. C. Douais Cartulaire de l'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse : 844-1200 publié en 1887 Liasse I titre 8e, p. 494-495 © BNF
4. Paul Fabre Le Liber censuum de l'Église romaine p. 209, publié en 1889
5. J-P Migne Patrologiae cursus completus. T. 163, Paschalis II, Gelasii II, Calixti II, Romanorum pontificium, Epistolae et privilegia. Accedunt Cononis S. R. E. cardinalis, Radulfi Remensis, Radulfi Cantuariensis, archiepiscoporum, Guillelmi de Campellis Catalaunensis, Theogeri Metensis, Ernulfi Roffensis, Marbodi Redonensis episcoporum, Placidi Incertae Sedis episcopi, Arnaldi S. Petri Vivi Senonensis abbatis, Pontii Abbatis S. Rufi, Gregorii presbyteri Romani, Petri de Honestis clerici Ravennatis, Hugonis de Sancta Maria Floriacensis monachi, Laurentii Veronensis, Theobaldi Stampensis, Lamberti Audomarensis, Hugonis de Clericiis, Joannis Constantiensis, Anonymi Metensis Opuscula, diplomata, epistolae / accurante, p 360 et 1114, 1854
Base Mérimée, ministère français de la Culture
1. Notice PA00102538: Vestiges de l'église Saint-Pierre del Lec